Le pardon
Présentation
UNIVERSITÉ À TOUT ÂGE
Cycle : Don et pardon
Conférencier : Eric Fiat, Professeur des Universités au LIPHA
« J’ai pardonné à tous ceux qui m’ont offensé, mais j’ai la liste. »
Cette formule – d’un humoriste plus profond qu’on ne l’a dit, à savoir Michel Colucci – sans doute fera sourire, semblant contenir un évident paradoxe.
Mais à mieux l’écouter sans doute comprendra-t-on qu’elle n’est pas si paradoxale. Car il ne faut confondre le pardon et l’oubli.
Et pour qu’à la fin de cette causerie soit approchée l’essence du sublime pardon, nous le confronterons d’abord à ses contraires (la vengeance, la rancune), puis à ses proches, mais dont il doit être distingué (l’oubli donc, l’appel à la justice, l’excuse) – ce après quoi nous tenterons de dire ce qu’il est.
Mais pourquoi dire sublime le pardon ?
Parce qu’il serait au-delà des pouvoirs des humains, comme voulait le christianisme ?
Une esquisse de réponse nous viendra de la confrontation de Menuhin jouant le concerto de Beethoven avec des musiciens allemands, et de Jankélévitch disant que « le pardon est mort dans les camps de la mort ».
UNIVERSITÉ À TOUT ÂGE
Cycle : Don et pardon
Conférencier : Eric Fiat, Professeur des Universités au LIPHA
« J’ai pardonné à tous ceux qui m’ont offensé, mais j’ai la liste. »
Cette formule – d’un humoriste plus profond qu’on ne l’a dit, à savoir Michel Colucci – sans doute fera sourire, semblant contenir un évident paradoxe.
Mais à mieux l’écouter sans doute comprendra-t-on qu’elle n’est pas si paradoxale. Car il ne faut confondre le pardon et l’oubli.
Et pour qu’à la fin de cette causerie soit approchée l’essence du sublime pardon, nous le confronterons d’abord à ses contraires (la vengeance, la rancune), puis à ses proches, mais dont il doit être distingué (l’oubli donc, l’appel à la justice, l’excuse) – ce après quoi nous tenterons de dire ce qu’il est.
Mais pourquoi dire sublime le pardon ?
Parce qu’il serait au-delà des pouvoirs des humains, comme voulait le christianisme ?
Une esquisse de réponse nous viendra de la confrontation de Menuhin jouant le concerto de Beethoven avec des musiciens allemands, et de Jankélévitch disant que « le pardon est mort dans les camps de la mort ».
Gratuit. Réservation obligatoire.
Samedi 29 mars 2025 de 13h45 à 16h.