Église Saint-Jacques-le-Mineur

Guignes
Église Saint-Jacques-le-Mineur
Église Saint-Jacques-le-Mineur

Présentation

L'église Saint-Jacques-le-Mineur à Guignes date du 18e siècle, elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1926.

Une jeune église rurale
L’église Saint-Jacques-le-Mineur de Guignes est de fondation relativement récente. Elle est le résultat de la générosité de Samuel Jacques Bernard, le fils du fameux banquier.
Construite entre 1744 et 1749, d’un plan simple et d’un style sobre et solide, typique des édifices ruraux, les pierres ont été extraites directement des carrières de Guignes.
Le terrain d’un arpent a été cédé au comte de Coubert par les propriétaires de l’hôtellerie Saint-Christophe, en échange d’une exonération du paiement de la dime.
La dédicace à Saint-Jacques, assez rare dans la région, est peut-être une demande du donateur en hommage à son saint patron.
Avant l’érection de cette église, les habitants de Guignes ne disposaient que d’une chapelle, celle du château de Vitry. Pour assister au service divin et avoir accès aux rudiments de l’enseignement dispensé par des clercs, ils devaient se rendre à Yèbles.

Un décor chargé de sens
La décoration de l’église rappelle les grandes figures qui ont participées à son rayonnement. Un vitrail rond est orné en son centre des armoiries de la famille Bernard, l’ancre sur fond bleu surmontée d’une étoile.
Derrière le maitre hôtel, un tableau représentant la lapidation de Saint-Etienne attire l’œil : il s’agit d’un don fait à la paroisse par Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Après avoir vu ses parents mourir sur l’échafaud et son petit frère rendre l’âme dans la prison du temple, échangée contre des commissaires révolutionnaires fait prisonniers par l’Autriche, elle devient l’unique survivante de la famille royale de France. Sur la route la menant vers Vienne, son escorte s’arrête à Guignes pour la nuit.
Elle dort à l’hôtellerie Saint-Christophe. Au matin, le maire Lesourt et l’abbé Brisseau viennent lui présenter leurs hommages, et elle est autorisée à faire ses dévotions dans l’église. En 1829, de retour en France, elle se souvient de l’accueil chaleureux que lui firent les guignois, en dépit de son statut de
prisonnière. Elle leur offre alors ce tableau d’époque Louis XIII, richement encadré d’or.

La majeure partie des œuvres et du mobilier d’art de l’église est dédiée à la Vierge. Parmi les autres ensembles notables, on doit signaler une mise au tombeau en bois grandeur nature d’un style baroque. Marie, Nicomède, Saint Jean et Joseph d’Arimathie captent le regard du spectateur par leurs expressions intenses.
L'église abrite de nombreux objets protégés au titre des Monuments Historiques : estampe, tabernacle, statues, confessionnal, missel de Sens...

L'église Saint-Jacques-le-Mineur à Guignes date du 18e siècle, elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1926.

Une jeune église rurale
L’église Saint-Jacques-le-Mineur de Guignes est de fondation relativement récente. Elle est le résultat de la générosité de Samuel Jacques Bernard, le fils du fameux banquier.
Construite entre 1744 et 1749, d’un plan simple et d’un style sobre et solide, typique des édifices ruraux, les pierres ont été extraites directement des carrières de Guignes.
Le terrain d’un arpent a été cédé au comte de Coubert par les propriétaires de l’hôtellerie Saint-Christophe, en échange d’une exonération du paiement de la dime.
La dédicace à Saint-Jacques, assez rare dans la région, est peut-être une demande du donateur en hommage à son saint patron.
Avant l’érection de cette église, les habitants de Guignes ne disposaient que d’une chapelle, celle du château de Vitry. Pour assister au service divin et avoir accès aux rudiments de l’enseignement dispensé par des clercs, ils devaient se rendre à Yèbles.

Un décor chargé de sens
La décoration de l’église rappelle les grandes figures qui ont participées à son rayonnement. Un vitrail rond est orné en son centre des armoiries de la famille Bernard, l’ancre sur fond bleu surmontée d’une étoile.
Derrière le maitre hôtel, un tableau représentant la lapidation de Saint-Etienne attire l’œil : il s’agit d’un don fait à la paroisse par Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Après avoir vu ses parents mourir sur l’échafaud et son petit frère rendre l’âme dans la prison du temple, échangée contre des commissaires révolutionnaires fait prisonniers par l’Autriche, elle devient l’unique survivante de la famille royale de France. Sur la route la menant vers Vienne, son escorte s’arrête à Guignes pour la nuit.
Elle dort à l’hôtellerie Saint-Christophe. Au matin, le maire Lesourt et l’abbé Brisseau viennent lui présenter leurs hommages, et elle est autorisée à faire ses dévotions dans l’église. En 1829, de retour en France, elle se souvient de l’accueil chaleureux que lui firent les guignois, en dépit de son statut de
prisonnière. Elle leur offre alors ce tableau d’époque Louis XIII, richement encadré d’or.

La majeure partie des œuvres et du mobilier d’art de l’église est dédiée à la Vierge. Parmi les autres ensembles notables, on doit signaler une mise au tombeau en bois grandeur nature d’un style baroque. Marie, Nicomède, Saint Jean et Joseph d’Arimathie captent le regard du spectateur par leurs expressions intenses.
L'église abrite de nombreux objets protégés au titre des Monuments Historiques : estampe, tabernacle, statues, confessionnal, missel de Sens...


Free of charge.

Toute l'année, tous les jours.
Fermée au public. Visible de l'extérieur.

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Mis à jour le 04/11/2024

Par la Communauté de Communes Brie des Rivières et Châteaux

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