Carrière de Pierre le Sault
Présentation
La carrière de Pierre-le-Sault ouverte en 1908 par un dénommé Maquart, est exploitée à ciel ouvert pour extraire du grès de très bonne qualité.
En 1910, on installe un transporteur aérien, ancêtre de nos téléphériques pour acheminer le sable jusqu'au canal de Bagneaux. Il n'y avait pas de moteur, l'ensemble étant actionné par gravité, les bennes pleines faisant remonter les bennes vides.
Anecdote: en cas de vitesse excessive, le câble tracteur pouvait être freiné par un système original : une roue à aube entraînée par la vitesse baignait dans une cuve d'eau et plus on voulait freiner la roue, plus on mettait d'eau.
Toutes ces informations sont tirées de l’ouvrage Fontainebleau-Nemours, des chemins de fer de Sablières au Tacot des lacs, de Jean Chaintreau - Éd. Amattéis, voici un extrait :
"Des bretelles permettaient de faire communiquer les voies des différents étages de l'exploitation et d'accéder également au niveau supérieur, sorte de vaste plateau contre lequel étaient adossées les trémies. Là était conduit le grès en volumineux amas, directement détachés du front de taille au marteau-piqueur ( un réseau de tuyauteries pour l'air comprimé parcourait toute la carrière). Les wagonnets étaient hissés sur un quai de déchargement puis basculés d'un coté ou de l'autre. Les carriers taillaient les meilleurs morceaux et le reste était envoyé au broyeur. A proximité était un bâtiment, aujourd'hui en ruine, qui abritait le compresseur d'air et une forge.
Cinq chevaux travaillaient à la carrière. Ils disposaient d'une écurie de jour et, le soir, ils descendaient à l'écurie de nuit, au bord de la RN 7.
Vers 1948, on creusa plus profondément la carrière et les chevaux n'eurent plus la force de remonter certains wagonnets. On fit alors l'acquisition d'un petit locotracteur Deutz, à bielles, actuellement préservé par le Tacot des Lacs.
Fin de la carrière : elle fut reprise par la Régie Renault (sable pour les moules de moteur) au début des années 50. Le transporteur aérien fut démonté, ainsi que les voies Decauville, l'exploitation se faisant par camion. Des installations modernes furent implantées avec une station de lavage du sable mais l'affaire était peu rentable car le sable n'est pas de bonne qualité. La carrière fut reprise quelque temps par l'entreprise Douanne pour l'exploitation du grès uniquement. Elle est actuellement rattachée au domaine du monastère de Bethléem."
La carrière de Pierre-le-Sault ouverte en 1908 par un dénommé Maquart, est exploitée à ciel ouvert pour extraire du grès de très bonne qualité.
En 1910, on installe un transporteur aérien, ancêtre de nos téléphériques pour acheminer le sable jusqu'au canal de Bagneaux. Il n'y avait pas de moteur, l'ensemble étant actionné par gravité, les bennes pleines faisant remonter les bennes vides.
Anecdote: en cas de vitesse excessive, le câble tracteur pouvait être freiné par un système original : une roue à aube entraînée par la vitesse baignait dans une cuve d'eau et plus on voulait freiner la roue, plus on mettait d'eau.
Toutes ces informations sont tirées de l’ouvrage Fontainebleau-Nemours, des chemins de fer de Sablières au Tacot des lacs, de Jean Chaintreau - Éd. Amattéis, voici un extrait :
"Des bretelles permettaient de faire communiquer les voies des différents étages de l'exploitation et d'accéder également au niveau supérieur, sorte de vaste plateau contre lequel étaient adossées les trémies. Là était conduit le grès en volumineux amas, directement détachés du front de taille au marteau-piqueur ( un réseau de tuyauteries pour l'air comprimé parcourait toute la carrière). Les wagonnets étaient hissés sur un quai de déchargement puis basculés d'un coté ou de l'autre. Les carriers taillaient les meilleurs morceaux et le reste était envoyé au broyeur. A proximité était un bâtiment, aujourd'hui en ruine, qui abritait le compresseur d'air et une forge.
Cinq chevaux travaillaient à la carrière. Ils disposaient d'une écurie de jour et, le soir, ils descendaient à l'écurie de nuit, au bord de la RN 7.
Vers 1948, on creusa plus profondément la carrière et les chevaux n'eurent plus la force de remonter certains wagonnets. On fit alors l'acquisition d'un petit locotracteur Deutz, à bielles, actuellement préservé par le Tacot des Lacs.
Fin de la carrière : elle fut reprise par la Régie Renault (sable pour les moules de moteur) au début des années 50. Le transporteur aérien fut démonté, ainsi que les voies Decauville, l'exploitation se faisant par camion. Des installations modernes furent implantées avec une station de lavage du sable mais l'affaire était peu rentable car le sable n'est pas de bonne qualité. La carrière fut reprise quelque temps par l'entreprise Douanne pour l'exploitation du grès uniquement. Elle est actuellement rattachée au domaine du monastère de Bethléem."
Accès libre.
Toute l'année.