Viaduc de l'Yerres
Présentation
Construit à la fin du 19e siècle et mis en service en 1892, le Viaduc de l'Yerres à Solers faisait partie de l'ancienne ligne de chemin de fer Paris-Bastille/Verneuil-l'Étang. C'est un pont à 3 arches et ses voûtes sont construites en "anses de panier".
C'est sur ce pont que se déroula le 10 août 1918 une catastrophe ferroviaire qui avait conduit à un bilan très important : 24 morts, 1 disparu, 61 blessés. Une centaine de chevaux avaient également été tués. Un train venant de Paris s’était immobilisé sur le pont à la suite d’une rupture d’attelage. Le chef de train assure la protection arrière, mais le mécanicien du train qui suit à quelques minutes n’entend pas les pétards, signaux donnés pour signaler la ligne non libre. Sous le choc, deux wagons sont projetés sur l’autre voie au moment où survient un train qui arrive dans l’autre sens. Une partie de ce dernier convoi défonce le parapet et tombe dans l’Yerres, située 12 mètres en contrebas. Les deux premiers trains transportaient des artilleurs du 101e régiment d’artillerie lourde de Lizy-sur-Ourcq à Révigny, le troisième transportait des tirailleurs marocains de Maron (54) à Rethondes (60) en vue d’une attaque prévue le 18 août. Le monument aux Morts de Solers rend hommage aux victimes de cet accident.
Construit à la fin du 19e siècle et mis en service en 1892, le Viaduc de l'Yerres à Solers faisait partie de l'ancienne ligne de chemin de fer Paris-Bastille/Verneuil-l'Étang. C'est un pont à 3 arches et ses voûtes sont construites en "anses de panier".
C'est sur ce pont que se déroula le 10 août 1918 une catastrophe ferroviaire qui avait conduit à un bilan très important : 24 morts, 1 disparu, 61 blessés. Une centaine de chevaux avaient également été tués. Un train venant de Paris s’était immobilisé sur le pont à la suite d’une rupture d’attelage. Le chef de train assure la protection arrière, mais le mécanicien du train qui suit à quelques minutes n’entend pas les pétards, signaux donnés pour signaler la ligne non libre. Sous le choc, deux wagons sont projetés sur l’autre voie au moment où survient un train qui arrive dans l’autre sens. Une partie de ce dernier convoi défonce le parapet et tombe dans l’Yerres, située 12 mètres en contrebas. Les deux premiers trains transportaient des artilleurs du 101e régiment d’artillerie lourde de Lizy-sur-Ourcq à Révigny, le troisième transportait des tirailleurs marocains de Maron (54) à Rethondes (60) en vue d’une attaque prévue le 18 août. Le monument aux Morts de Solers rend hommage aux victimes de cet accident.
Accès libre.
Toute l'année, tous les jours.