Abri conique anti-aérien de Villenoy
Présentation
Construction insolite, témoin de l'histoire de Villenoy durant la Seconde Guerre mondiale.
Visible au fond du parc de l’hôtel de ville, ce bâtiment en forme de cône ou de pain de sucre, comme l’appellent les villenoyens, haut de 18 mètres, a été construit entre 1938 et 1940, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale pour protéger le personnel de la Sucrerie de Villenoy des bombes que pourraient lancer des avions ennemis sur l’usine ou la ligne de chemin de fer toute proche.
Une centaine de personnes – y compris quelques habitants de la rue Aristide Briand – pouvaient s’y réfugier, notamment lors des deux alertes de 1944. Des enfants ont dormi dans l’abri. C’était la sirène de l’Hôtel de Ville de Meaux ou la cloche de la Maison du directeur de la Sucrerie qui prévenait de l’arrivée d’une vague de bombardiers.
En France, l’abri de Villenoy est unique. Il témoigne, plus de 80 ans après sa construction, de la vie des habitants de Villenoy et du pays de Meaux à un moment de l’histoire de notre pays particulièrement tragique et dont il faut se souvenir. Il fait partie de notre patrimoine.
Débutés en septembre 2011 à l’initiative de M. François Daveau, les travaux de réhabilitation de l’abri financés par la commune, se sont poursuivis tout au long de l’année 2013. Grâce à l’intervention des cordistes de la société chelloise Altissur, les parois externes du cône ont retrouvé un aspect presque neuf, la maçonnerie des trois entrées du sous-sol a été reprise, un éclairage sur batterie de cinq pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol a été réalisé et, comme en 1944, chaises et bancs de bois permettent aux visiteurs de s’imaginer attendre la fin d’une alerte aérienne.
Des visites en groupe sont organisées régulièrement le 8 mai, le 11 novembre et les week-end des journées du patrimoine.
L’originalité de cette construction insolite, témoin de l’histoire de Villenoy en fait véritablement un site attractif pour les groupes de randonneurs de la région, les associations de « reconstituants » ou les amateurs de tourisme historique sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.
Construction insolite, témoin de l'histoire de Villenoy durant la Seconde Guerre mondiale.
Visible au fond du parc de l’hôtel de ville, ce bâtiment en forme de cône ou de pain de sucre, comme l’appellent les villenoyens, haut de 18 mètres, a été construit entre 1938 et 1940, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale pour protéger le personnel de la Sucrerie de Villenoy des bombes que pourraient lancer des avions ennemis sur l’usine ou la ligne de chemin de fer toute proche.
Une centaine de personnes – y compris quelques habitants de la rue Aristide Briand – pouvaient s’y réfugier, notamment lors des deux alertes de 1944. Des enfants ont dormi dans l’abri. C’était la sirène de l’Hôtel de Ville de Meaux ou la cloche de la Maison du directeur de la Sucrerie qui prévenait de l’arrivée d’une vague de bombardiers.
En France, l’abri de Villenoy est unique. Il témoigne, plus de 80 ans après sa construction, de la vie des habitants de Villenoy et du pays de Meaux à un moment de l’histoire de notre pays particulièrement tragique et dont il faut se souvenir. Il fait partie de notre patrimoine.
Débutés en septembre 2011 à l’initiative de M. François Daveau, les travaux de réhabilitation de l’abri financés par la commune, se sont poursuivis tout au long de l’année 2013. Grâce à l’intervention des cordistes de la société chelloise Altissur, les parois externes du cône ont retrouvé un aspect presque neuf, la maçonnerie des trois entrées du sous-sol a été reprise, un éclairage sur batterie de cinq pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol a été réalisé et, comme en 1944, chaises et bancs de bois permettent aux visiteurs de s’imaginer attendre la fin d’une alerte aérienne.
Des visites en groupe sont organisées régulièrement le 8 mai, le 11 novembre et les week-end des journées du patrimoine.
L’originalité de cette construction insolite, témoin de l’histoire de Villenoy en fait véritablement un site attractif pour les groupes de randonneurs de la région, les associations de « reconstituants » ou les amateurs de tourisme historique sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.
Participation libre.