Le Château de Pleignes

Moncourt-Fromonville
Le Château de Pleignes

Présentation

L’histoire de Pleignes est inti­me­ment liée jusqu’au XVe siècle à celle des sei­gneurs de Nemours et de leurs des­cen­dants. Jean de Nemours est maître des lieux en 1366, époque à laquelle le châ­teau de Pleignes est pro­ba­ble­ment construit.

La jacque­rie, qui dévasta les envi­rons de Nemours à cette époque poussa le sei­gneur à construire à Pleignes une demeure for­ti­fiée, entou­rée de douves, sur les fon­da­tions de laquelle s’élève aujourd’hui une mai­son de plai­sance au milieu d’un petit étang.
En 1455, le châ­teau de Pleignes devint la pro­priété de Pierre Amer, clerc de la Chambre des Comptes, tige d’une famille qui fit grande figure dans la région où elle séjourna pen­dant deux siècles.
En 1589, le châ­teau fut sac­cagé par les hugue­nots. Sa res­tau­ra­tion fut fort dis­pen­dieuse. Il fut ensuite vendu aux enchères.
À la Révolution, le dis­trict de Nemours enjoi­gnit aux pro­prié­taires de faire dis­pa­raître de leur pro­priété les signes du régime déchu. C’est-à-dire deux tours à visières et cré­neaux, une porte à cou­lisse, les fos­sés et les contre-fossés et le colom­bier à pied . Deux ans plus tard, ces sym­boles de la féo­da­lité étaient toujours là. Pleignes fut moder­nisé par la suite.
La famille Musnier de Pleignes y vécut (M. Prosper-Maurice Musnier de Pleignes, conseiller du Roi, audi­teur des comptes était pro­prié­taire de » Pleines le Chatel » en 1763).
Depuis 1834, la terre de Pleignes, qui appar­te­nait à Melle Chevillard, a été ven­due et mor­ce­lée. Les étangs ont été assé­chés et le châ­teau démoli puis recons­truit dans le style moderne anglo-normand.
Seule, une par­tie de la pro­priété conserve des élé­ments de l’ancien châ­teau : les deux tours à l’entrée, les douves ainsi que le pont.
Aujourd'hui, le Château de Pleignes est une propriété privée.

L’histoire de Pleignes est inti­me­ment liée jusqu’au XVe siècle à celle des sei­gneurs de Nemours et de leurs des­cen­dants. Jean de Nemours est maître des lieux en 1366, époque à laquelle le châ­teau de Pleignes est pro­ba­ble­ment construit.

La jacque­rie, qui dévasta les envi­rons de Nemours à cette époque poussa le sei­gneur à construire à Pleignes une demeure for­ti­fiée, entou­rée de douves, sur les fon­da­tions de laquelle s’élève aujourd’hui une mai­son de plai­sance au milieu d’un petit étang.
En 1455, le châ­teau de Pleignes devint la pro­priété de Pierre Amer, clerc de la Chambre des Comptes, tige d’une famille qui fit grande figure dans la région où elle séjourna pen­dant deux siècles.
En 1589, le châ­teau fut sac­cagé par les hugue­nots. Sa res­tau­ra­tion fut fort dis­pen­dieuse. Il fut ensuite vendu aux enchères.
À la Révolution, le dis­trict de Nemours enjoi­gnit aux pro­prié­taires de faire dis­pa­raître de leur pro­priété les signes du régime déchu. C’est-à-dire deux tours à visières et cré­neaux, une porte à cou­lisse, les fos­sés et les contre-fossés et le colom­bier à pied . Deux ans plus tard, ces sym­boles de la féo­da­lité étaient toujours là. Pleignes fut moder­nisé par la suite.
La famille Musnier de Pleignes y vécut (M. Prosper-Maurice Musnier de Pleignes, conseiller du Roi, audi­teur des comptes était pro­prié­taire de » Pleines le Chatel » en 1763).
Depuis 1834, la terre de Pleignes, qui appar­te­nait à Melle Chevillard, a été ven­due et mor­ce­lée. Les étangs ont été assé­chés et le châ­teau démoli puis recons­truit dans le style moderne anglo-normand.
Seule, une par­tie de la pro­priété conserve des élé­ments de l’ancien châ­teau : les deux tours à l’entrée, les douves ainsi que le pont.
Aujourd'hui, le Château de Pleignes est une propriété privée.



Mis à jour le 18/11/2020

Par l'Office de Tourisme du Pays de Nemours

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