Ruelle de la Messe
Présentation
Passage vers l'église
La ruelle que vous empruntez maintenant est dite « le chemin de la messe ». En
effet, elle permettait aux habitants de la « rue brûlée » de se rendre directement à l’église sans avoir à faire le tour par la place centrale. La ruelle, édifiée entre les murs des maisons, permettait le passage d’une brouette pour se rendre aux jardins tout proches. Plusieurs maisons ont des petites portes qui donnent directement sur la ruelle, soit pour aller chercher l’eau à la pompe commune, soit pour aller au jardin ou à l’église.
Vous remarquerez que nos anciens bâtissaient sans se soucier de l’alignement du mur ou de sa verticalité. Les techniques de construction des murs étaient les
suivantes :
Les constituants des murs principaux étaient de la chaux éteinte, du sable
jaune ou de la grève des forêts, de l’eau, des pierres de grès pour la grosse
majorité des maisons, des pierres de meulières encore appelées pierres des
champs, et, exceptionnellement, de la pierre de taille (calcaire de Souppes ou
de Château-Landon) pour les « belles maisons » du début du XXème siècle.
Les constituants des murs de jardin, dits « murs en terre », sont de la pierre
meulière ramassée dans les champs, des morceaux de grès, de l’eau et de la
terre glaise.
Pour tenir l’intérieur du mur : quelquefois des perches en bois, un quadrillage
en branches de noisetier et des objets de blocage divers disposés en vrac :
bois de cerfs, cornes de vaches, vaisselle cassée, bouteilles cassées,
morceaux de ferraille, baïonnette cassée …
La maçonnerie, dite « en tablier », utilisée pour faire un gros mur, consiste à
faire deux murs parallèles et faire ensuite le remplissage avec de petites
pierres transportées dans un tablier. Ces murs sont montés en réduisant la
largeur au fur et à mesure qu’on les élève, ce qui donne un aplomb très
particulier, mais quand même assez résistant au fil du temps.
La ruelle débouche ensuite, à droite sur les ouches ou jardins situés à l’arrière des maisons, et à gauche sur les premiers champs de cultures jusqu’à la lisière de la forêt. Cette partie est maintenant occupée par un lotissement construit dans les années 1960.
La ruelle reprend son parcours entre les maisons de la rue de Nemours et débouche face au chevet de l’église.
Passage vers l'église
La ruelle que vous empruntez maintenant est dite « le chemin de la messe ». En
effet, elle permettait aux habitants de la « rue brûlée » de se rendre directement à l’église sans avoir à faire le tour par la place centrale. La ruelle, édifiée entre les murs des maisons, permettait le passage d’une brouette pour se rendre aux jardins tout proches. Plusieurs maisons ont des petites portes qui donnent directement sur la ruelle, soit pour aller chercher l’eau à la pompe commune, soit pour aller au jardin ou à l’église.
Vous remarquerez que nos anciens bâtissaient sans se soucier de l’alignement du mur ou de sa verticalité. Les techniques de construction des murs étaient les
suivantes :
Les constituants des murs principaux étaient de la chaux éteinte, du sable
jaune ou de la grève des forêts, de l’eau, des pierres de grès pour la grosse
majorité des maisons, des pierres de meulières encore appelées pierres des
champs, et, exceptionnellement, de la pierre de taille (calcaire de Souppes ou
de Château-Landon) pour les « belles maisons » du début du XXème siècle.
Les constituants des murs de jardin, dits « murs en terre », sont de la pierre
meulière ramassée dans les champs, des morceaux de grès, de l’eau et de la
terre glaise.
Pour tenir l’intérieur du mur : quelquefois des perches en bois, un quadrillage
en branches de noisetier et des objets de blocage divers disposés en vrac :
bois de cerfs, cornes de vaches, vaisselle cassée, bouteilles cassées,
morceaux de ferraille, baïonnette cassée …
La maçonnerie, dite « en tablier », utilisée pour faire un gros mur, consiste à
faire deux murs parallèles et faire ensuite le remplissage avec de petites
pierres transportées dans un tablier. Ces murs sont montés en réduisant la
largeur au fur et à mesure qu’on les élève, ce qui donne un aplomb très
particulier, mais quand même assez résistant au fil du temps.
La ruelle débouche ensuite, à droite sur les ouches ou jardins situés à l’arrière des maisons, et à gauche sur les premiers champs de cultures jusqu’à la lisière de la forêt. Cette partie est maintenant occupée par un lotissement construit dans les années 1960.
La ruelle reprend son parcours entre les maisons de la rue de Nemours et débouche face au chevet de l’église.