Place Rapine

Villiers-sous-Grez
Place Rapine

Présentation

La place s’appelle Place Rapine depuis 2004, en l’honneur de Charles Rapine, maire de Villiers de 1934 à 1959.

Au n° 2 de la rue de l’église, une longue façade, en pierres apparentes avec de
nombreuses fenêtres, borde la rue. Il s’agit d’un ancien hôtel, l’hôtel Saint Etienne, du nom du patron de la paroisse. C’était un café-restaurant. On y trouvait des chambres, une salle de bal avec un piano mécanique dont on tournait la manivelle pour égrener les morceaux de musique. L’hôtel Saint Etienne a été en activité pendant toute la première moitié du XXème siècle.
Au carrefour de la rue de l’église et de la rue Gabriel Bachet, se trouve l’ancien hôtel de la Réunion, existant depuis au moins 1905 et fermé vers 1980. Au temps de sa splendeur, on trouvait là aussi un café, un restaurant, des chambres, une épicerie et une salle de bal. Le portail et la grille en fer sont bien à la mode au début du XXème siècle.
Dans l’encoignure du mur, sous le toit, au-dessus des deux fenêtres, existe encore une plaque de mendicité : « La mendicité est défendue dans le département de Seine et Marne », suite aux arrêtés préfectoraux de 1846 et 1890. Toujours au coin du mur, un peu plus bas, une sorte d’anneau de fer sort du mur. Il s’agit du « portemai». Le mai était un arbuste de genévrier enturbanné que les garçons du village accrochaient aux cafés pendant la nuit entre le 30 avril et le 1er mai. Le jour du 1er mai, le cafetier était tenu de payer à boire à ceux qui avaient mis ce mai à sa devanture.
Cet ancien hôtel doit être transformé en logements sociaux.
Dans ces deux hôtels, outre l’activité quotidienne du café où les nouvelles allaient bon train, se déroulaient les réunions de propagande électorale, les ventes publiques par notaire, les plantureux repas de mariage, les commerces occasionnels et quelques séances de théâtre amateur ou de cinéma d’un petit ciné-club local. Ces hôtels jouaient le rôle actuel du foyer rural ou de la salle des fêtes d’un village.

La place s’appelle Place Rapine depuis 2004, en l’honneur de Charles Rapine, maire de Villiers de 1934 à 1959.

Au n° 2 de la rue de l’église, une longue façade, en pierres apparentes avec de
nombreuses fenêtres, borde la rue. Il s’agit d’un ancien hôtel, l’hôtel Saint Etienne, du nom du patron de la paroisse. C’était un café-restaurant. On y trouvait des chambres, une salle de bal avec un piano mécanique dont on tournait la manivelle pour égrener les morceaux de musique. L’hôtel Saint Etienne a été en activité pendant toute la première moitié du XXème siècle.
Au carrefour de la rue de l’église et de la rue Gabriel Bachet, se trouve l’ancien hôtel de la Réunion, existant depuis au moins 1905 et fermé vers 1980. Au temps de sa splendeur, on trouvait là aussi un café, un restaurant, des chambres, une épicerie et une salle de bal. Le portail et la grille en fer sont bien à la mode au début du XXème siècle.
Dans l’encoignure du mur, sous le toit, au-dessus des deux fenêtres, existe encore une plaque de mendicité : « La mendicité est défendue dans le département de Seine et Marne », suite aux arrêtés préfectoraux de 1846 et 1890. Toujours au coin du mur, un peu plus bas, une sorte d’anneau de fer sort du mur. Il s’agit du « portemai». Le mai était un arbuste de genévrier enturbanné que les garçons du village accrochaient aux cafés pendant la nuit entre le 30 avril et le 1er mai. Le jour du 1er mai, le cafetier était tenu de payer à boire à ceux qui avaient mis ce mai à sa devanture.
Cet ancien hôtel doit être transformé en logements sociaux.
Dans ces deux hôtels, outre l’activité quotidienne du café où les nouvelles allaient bon train, se déroulaient les réunions de propagande électorale, les ventes publiques par notaire, les plantureux repas de mariage, les commerces occasionnels et quelques séances de théâtre amateur ou de cinéma d’un petit ciné-club local. Ces hôtels jouaient le rôle actuel du foyer rural ou de la salle des fêtes d’un village.



Mis à jour le 18/05/2018

Par l'Office de Tourisme du Pays de Nemours

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