Mémorial de Charles Peguy
Présentation
Le 5 septembre 1914, quelques heures seulement après le début de la première bataille de la Marne, le poète et écrivain Charles Péguy est foudroyé d’une balle en pleine tête, alors qu’il mène vaillamment ses hommes à l’assaut des positions allemandes.
Vers 16h30, sous une chaleur accablante, le 276ème régiment d’infanterie auquel il appartient s’élance en direction de la butte de Monthyon, afin de couvrir la retraite des tirailleurs marocains aux prises avec les Allemands.
A découvert, dans un champ n’offrant pas le moindre abri, les hommes tombent les uns après les autres sous le feu des mitrailleuses allemandes.
Cette stèle rend hommage à ce monument de la littérature française, tombé au champ d’honneur dans les premiers instants de la bataille. A la base de la croix, quelques vers rappellent l’œuvre de ce grand auteur et ses sentiments patriotiques.
« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.
Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis murs et les blés moissonnés. »
Charles Péguy – Eve (1913) – Extraits
Le 5 septembre 1914, quelques heures seulement après le début de la première bataille de la Marne, le poète et écrivain Charles Péguy est foudroyé d’une balle en pleine tête, alors qu’il mène vaillamment ses hommes à l’assaut des positions allemandes.
Vers 16h30, sous une chaleur accablante, le 276ème régiment d’infanterie auquel il appartient s’élance en direction de la butte de Monthyon, afin de couvrir la retraite des tirailleurs marocains aux prises avec les Allemands.
A découvert, dans un champ n’offrant pas le moindre abri, les hommes tombent les uns après les autres sous le feu des mitrailleuses allemandes.
Cette stèle rend hommage à ce monument de la littérature française, tombé au champ d’honneur dans les premiers instants de la bataille. A la base de la croix, quelques vers rappellent l’œuvre de ce grand auteur et ses sentiments patriotiques.
« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles.
Heureux ceux qui sont morts, car ils sont retournés
Dans la première argile et la première terre.
Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre.
Heureux les épis murs et les blés moissonnés. »
Charles Péguy – Eve (1913) – Extraits
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