Le couvent des Carmes
Présentation
Situé en face de l’église, l’actuel Couvent des Carmes, occupe un ancien Hôpital fondé en 1662 par Anne d’Autriche, agrandi par Louis XIV, puis Louis XVI.
Aujourd’hui, les Carmes accueillent des laïcs, soucieux en quelques jours de retraite, de se ressourcer en ce havre de paix et de prière.
Le couvent des Carmes, appelé anciennement "La Charité d’Avon" a été édifié sur un terrain contenant un moulin à eau. Louis XIV, sur les instances de la reine Anne d’Autriche, s’en porta acquéreur et en fit donation aux frère Saint-Jean de Dieu, pour y construire un hôpital, les revenus du moulin devant couvrir ses frais.
L’hôpital connaît jusqu’à la révolution des agrandissements successifs, notamment grâce à la générosité de Louis XVI et de Marie-Antoinette. 1792 voit la ruine de l’établissement et le Directoire prononce sa dissolution en 1796. Après des fortunes diverses, la Charité d’Avon est confiée en 1860 aux Rédemptoristes qui en font une mission. Expulsés, ces derniers quittent la Charité qui retrouvera une fonction de couvent en 1920 avec l’installation des Carmes.
Durant la dernière guerre, les Carmes s’illustrèrent avec l’intervention du Père Jacques pour sauver des enfants juifs. L’épisode sera repris par le cinéaste Louis Malle dans "Au revoir les enfants".
Situé en face de l’église, l’actuel Couvent des Carmes, occupe un ancien Hôpital fondé en 1662 par Anne d’Autriche, agrandi par Louis XIV, puis Louis XVI.
Aujourd’hui, les Carmes accueillent des laïcs, soucieux en quelques jours de retraite, de se ressourcer en ce havre de paix et de prière.
Le couvent des Carmes, appelé anciennement "La Charité d’Avon" a été édifié sur un terrain contenant un moulin à eau. Louis XIV, sur les instances de la reine Anne d’Autriche, s’en porta acquéreur et en fit donation aux frère Saint-Jean de Dieu, pour y construire un hôpital, les revenus du moulin devant couvrir ses frais.
L’hôpital connaît jusqu’à la révolution des agrandissements successifs, notamment grâce à la générosité de Louis XVI et de Marie-Antoinette. 1792 voit la ruine de l’établissement et le Directoire prononce sa dissolution en 1796. Après des fortunes diverses, la Charité d’Avon est confiée en 1860 aux Rédemptoristes qui en font une mission. Expulsés, ces derniers quittent la Charité qui retrouvera une fonction de couvent en 1920 avec l’installation des Carmes.
Durant la dernière guerre, les Carmes s’illustrèrent avec l’intervention du Père Jacques pour sauver des enfants juifs. L’épisode sera repris par le cinéaste Louis Malle dans "Au revoir les enfants".