Les meilleurs bonbons made in Seine-et-Marne

Publié le 21/10/2024
Les meilleurs bonbons made in Seine-et-Marne

En ces temps d’Halloween, difficile de résister aux petites douceurs sucrées à déguster aussi bien à la tombée de la nuit qu’en pleine journée ! La tradition le veut, les bonbons sont sacrés, ils se dégustent sans faim et décorent joliment les paniers de nos petits apprentis sorciers et monstres en herbe. Nombreuses sont les figures françaises appréciant ces petites friandises. De Moret à Fontainebleau en passant par Nemours et Montereau, chaque ville apporte sa touche sucrée pour Halloween. Sortez donc votre plus beau panier pour découvrir les bonbons les plus mythiques de la Seine-et-Marne !  

Le sucre d’orge des religieuses de Moret  

image sucre dogre de Moret c Moret Sur Loing

Créé en 1638 par les bénédictines du prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing, le sucre d’orge des religieuses de Moret est l’un des plus vieux bonbons de France. Inventé au cours de la première partie du XVIIe siècle, ce sucre d’orge est reconnu pour son goût et ses qualités médicales, rencontrant un grand succès auprès de Louis XIV notamment. Il n’était pas la seule figure française à l’apprécier…

Napoléon Bonaparte en raffolait aussi, tandis que l’actrice et peintre française Sarah Bernhardt ne pouvait entrer en scène sans avoir chauffé sa voix avec un sucre d’orge. Même s’il n’est plus produit par des religieuses depuis 1972, le sucre d’orge est toujours fabriqué à Moret, sans ajout ni de colorant, ni d’agent de saveur.

Par ailleurs, un musée consacré à ce bonbon est implanté au Moulin Provencher, sur une petite île au milieu de Moret-sur-Loing. Vous pourrez y découvrir son histoire, avant de dévaliser la boutique de la Place Royale grâce au Balad’Pass !

Bonbons au coquelicot de Nemours

image Coquelicot de Nemours c Des Lis Chocolat

En 1870, un certain François-Etienne Desserey, confiseur de Nemours, décide de fabriquer des bonbons en utilisant le coquelicot. Une fleur typique de la Seine-et-Marne, étincelante de pétales rouges. Ce sont des pastilles contre la toux qui sont d’abord élaborées, car cette fleur détient de nombreuses vertus apaisantes.  

Mais au fil du temps, le coquelicot disparaît des paysages seine-et-marnais. Ce n’est qu’à partir des années 1980 que la fleur fait son retour dans les champs en jachère du canton de Nemours. Dès lors, la recette est reprise dans les années 1990.  

De mai à juin, on ramasse les pétales de coquelicot à la main. Ces dernières vont ensuite être cuites avec du sucre pour en extraire l’arôme indispensable à la fabrication de nombreuses spécialités telles que : la liqueur de coquelicot, la limonade, des sirops et bien évidemment le bonbon.  

Grâce à un savoir-faire particulier, le bonbon au coquelicot de Nemours s’impose comme une friandise majeure en Seine-et-Marne !  

Bonbons à la rose de Provins

Rose de Provins c Provins Tourisme

Symbole de la ville, la rose de Provins propose aussi une variété de bonbons. En 1240, le comte de Brie et de Champagne Thibault IV adorait cette fleur, il n’hésitait pas d’ailleurs à la cultiver abondamment dans ses jardins. Dès lors, Provins devient la référence en termes de production de cette rose. Dans tous les commerces, on la retrouve sous différentes formes : conserves, confits, miel, eaux et vinaigres de rose, huiles et graisses parfumées, sirops, gâteaux fourrés ou encore coussins odorants !

Désormais, des producteurs locaux de l’exploitation artisanale « La rondes des abeilles » confectionnent ces bonbons fourrés à la rose de Provins depuis plus de 30 ans. Accompagné d’un miel très doux, ce bonbon est un incontournable à l’approche d’Halloween en Seine-et-Marne !

Les autres bonbons qui font référence à la Seine-et-Marne 

L’histoire de Seine-et-Marne et de son patrimoine a aussi beaucoup inspiré nos confiseurs contemporains. Découvrez des bonbons qui racontent une partie de l’histoire de notre patrimoine seine-et-marnais. 

Le Chassebleau de Fontainebleau

Anciennement appelé chasselas de Thomery, le « chassebleau » de Fontainebleau a été créé grâce aux amoureux de la Seine-et-Marne. Vincent Mével, l’actuel maire de Larchant, petite commune située proche de Nemours, a créé ce bonbon au raisin en 1999 en tant qu’épicier confiseur au magasin Hédiard, dans la cité impériale.  

Mais avec le temps, la production et les ventes de ces bonbons se sont éteintes. Jusqu’au jour où, peut-être, nous pourrons de nouveau le savourer !

Les bonbons de Montereau

view on the city of Montereau in Seine et Marne

Connu grâce au passage de Napoléon, la commune de Montereau rend hommage à l’Empereur à travers une statue, mais aussi par des confiseries. En effet, l’enseigne familiale « Torréfaction David », a sorti une gamme de chocolats faisant référence au passage du « Petit Tondu » à Montereau. Le nom de cette collection (Les boulets de Montereau) n’a pas été choisi par hasard. Il fait écho à la célèbre réplique du petit Caporal lors de sa venue dans la commune : « Le boulet qui me tuera n’est pas encore fondu ». Noisettes et masse de cacao rendent cette confiserie particulièrement alléchante pour fêter Halloween d’une belle manière.  

Après les boulets, voici les cailloux monterelais. Rassurez-vous, ce bonbon ne va pas vous casser les dents, bien au contraire.  

Enrobé par une marbrure de sucre glace fondant dans la bouche, le chocolat noir laisse place à une amande entière au fil de la dégustation. Ce produit typique de la ville ne laisse pas insensible les consommateurs.  

Le mélange d’amande douce au chocolat et de sucre glace vous permettra d’ajouter une touche originale dans les paniers de vos enfants.    

En choisissant les bonbons seine-et-marnais pour Halloween, vous avez la possibilité de régaler votre palais, tout en mettant avant les produits du terroir. Il se dit aussi que c’est le meilleur remède face au sort des sorcières…