Parc des Charmettes

Torcy
Parc des Charmettes
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Parc des Charmettes
Parc des Charmettes

Présentation

Réalisé à la fin du XIXe siècle, le parc témoigne des caractéristiques de cette époque. Laissé un temps à l’abandon il a été réhabilité en 1993 puis en 2016. Il concentre sur moins de 2 hectares une palette végétale horticole diversifiée.

Le parc des Charmettes naît à la toute fin du XIXe siècle lorsqu’Alphonse Duval (futur maire de Torcy) fait construire sur le site une grande maison bourgeoise, l’actuel « château des Charmettes ». Autour, il aménage un vaste jardin ordonnancé autour d’allées et de pelouses, parsemé d’arbres aux essences rares ou atypiques. Des plantations qui ne doivent rien au hasard et correspondent à un esprit de collection typiquement XIXe siècle, où les voyages durent des semaines et l’exotisme est synonyme d’inconnu fascinant, une époque qui voit fleurir les jardins publics où la nature « sauvage » sous toutes ses formes (végétale, minérale, aquatique) est reconstituée. Alphonse Duval fait aménager dans son parc des lieux secrets, une caverne de rocailles, un kiosque et même une cascade d’où jaillit l’eau alimentant une étroite rivière artificielle serpentant sur plus de 250 mètres, enjambée alors par cinq petits ponts, et qui se jette dans un petit lac aménagé au pied du château. Il fait ériger également une volière et des serres dans lesquelles mûriront les végétaux implantés sur le domaine. Le tout n’est pas sans rappeler le parc des buttes Chaumont inauguré trente ans plus tôt. La taille et la déclivité en moins.

Tour à tour propriété d'un industriel, résidence du vice-ambassadeur des États-Unis, école de sténo-dactylo, centre de vacances du comité d'entreprise d'Air France, le domaine est finalement acquis par Epamarne en 1981. L'établissement le grignote pour remodeler le centre-ville de Torcy, y installer l’hôtel de Ville, l’espace Lino-Ventura, la Poste, un hôtel et des logements. Le château et le reste du parc sont, eux, laissés à l’abandon pendant presque dix ans.

Au début des années 1990, la ville et l’agglomération entreprennent de redonner au château et au parc son lustre d’antan et de remettre en valeur ce témoignage remarquable d’un parc typiquement XIXe.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, en plein centre d’une agglomération de plus de 220 000 habitants, dans un parc ouvert aux quatre vents, trois haut cèdres de l’Atlas et du Liban encadrent un petit château, voisinent avec un peuplier d’Italie et un genévrier de Chine, un chêne à feuille de saule et un séquoia géant, toisent de leur hauteur un if commun et des érables du japon, sous les rameaux majestueux d’un bouleau pubescent, d’un platane à feuilles d’érable, d’un hêtre pourpre, d’un houx commun panaché, d’un tilleul à grandes feuilles, d’un méta sequoia, d’acajous de chine, d’un liquidanbar, d’un ginkgo biloba…

Réalisé à la fin du XIXe siècle, le parc témoigne des caractéristiques de cette époque. Laissé un temps à l’abandon il a été réhabilité en 1993 puis en 2016. Il concentre sur moins de 2 hectares une palette végétale horticole diversifiée.

Le parc des Charmettes naît à la toute fin du XIXe siècle lorsqu’Alphonse Duval (futur maire de Torcy) fait construire sur le site une grande maison bourgeoise, l’actuel « château des Charmettes ». Autour, il aménage un vaste jardin ordonnancé autour d’allées et de pelouses, parsemé d’arbres aux essences rares ou atypiques. Des plantations qui ne doivent rien au hasard et correspondent à un esprit de collection typiquement XIXe siècle, où les voyages durent des semaines et l’exotisme est synonyme d’inconnu fascinant, une époque qui voit fleurir les jardins publics où la nature « sauvage » sous toutes ses formes (végétale, minérale, aquatique) est reconstituée. Alphonse Duval fait aménager dans son parc des lieux secrets, une caverne de rocailles, un kiosque et même une cascade d’où jaillit l’eau alimentant une étroite rivière artificielle serpentant sur plus de 250 mètres, enjambée alors par cinq petits ponts, et qui se jette dans un petit lac aménagé au pied du château. Il fait ériger également une volière et des serres dans lesquelles mûriront les végétaux implantés sur le domaine. Le tout n’est pas sans rappeler le parc des buttes Chaumont inauguré trente ans plus tôt. La taille et la déclivité en moins.

Tour à tour propriété d'un industriel, résidence du vice-ambassadeur des États-Unis, école de sténo-dactylo, centre de vacances du comité d'entreprise d'Air France, le domaine est finalement acquis par Epamarne en 1981. L'établissement le grignote pour remodeler le centre-ville de Torcy, y installer l’hôtel de Ville, l’espace Lino-Ventura, la Poste, un hôtel et des logements. Le château et le reste du parc sont, eux, laissés à l’abandon pendant presque dix ans.

Au début des années 1990, la ville et l’agglomération entreprennent de redonner au château et au parc son lustre d’antan et de remettre en valeur ce témoignage remarquable d’un parc typiquement XIXe.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, en plein centre d’une agglomération de plus de 220 000 habitants, dans un parc ouvert aux quatre vents, trois haut cèdres de l’Atlas et du Liban encadrent un petit château, voisinent avec un peuplier d’Italie et un genévrier de Chine, un chêne à feuille de saule et un séquoia géant, toisent de leur hauteur un if commun et des érables du japon, sous les rameaux majestueux d’un bouleau pubescent, d’un platane à feuilles d’érable, d’un hêtre pourpre, d’un houx commun panaché, d’un tilleul à grandes feuilles, d’un méta sequoia, d’acajous de chine, d’un liquidanbar, d’un ginkgo biloba…


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Toute l'année, tous les jours.


Mis à jour le 28/05/2019

Par Seine et Marne Attractivité

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