Scandibérique - Etape Thieux / Ver-sur-Launette
Présentation
La Scandibérique est la partie française de l’EuroVelo 3, véloroute européenne reliant Trondheim (Norvège) à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne).
Elle parcourt la France sur 1700 km.
Une partie de cet itinéraire traverse le territoire du Grand Roissy.
Etape entre Thieux et Ver-sur-Launette :
Départ : Thieux (77230), Seine-et-Marne, Île-de-France
À découvrir à Thieux :
- Eglise Saint-Médard : elle contient plusieurs éléments classés au titre d'objet dont le retable du maître-autel et un tableau du peintre Jean-Jacques Lagrenée.
- Le lavoir : à la sortie de village, sur la D26, en direction Villeneuve-sous-Dammartin. Alimenté par une source au bord du rû de la Biberonne, une aire de pique-nique à côté. Belle restauration fidèle à l'authenticité du lieu.
À découvrir à Villeneuve-sous-Dammartin :
- Le château passe de mains en mains. A la Révolution il est confisqué puis revendu à Théodore Barnier cultivateur à Stains et maire du village. En 1864, Napoléon III l'offre à Marguerite Bellanger sa dernière favorite, figure du monde littéraire et artistique. Il est transformé en école privée et de 1961 à 1974 et accueille des jeunes dans le cadre d'échanges linguistiques avec l'Angleterre.
Puis il devient une maison de retraite et maintenant siège social du groupe ECT.
Le parc du château avec son jardin d'agrément et sa pièce d'eau avec île artificielle, date du XVIIe siècle et du XIXe siècles. Il est repéré par le pré-inventaire des jardins remarquables (propriété privée).
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : contiguë au château dont elle a sans doute constitué la chapelle, l'église date dans sa majeure partie du XVIe siècle. Le niveau du sol est situé en contrebas de celui de la rue. La façade en est simple et le portail est surmonté d'une statue de saint Pierre en pierre polychrome. Quelques chapiteaux aux décors variés, dont le style rappelle celui du XIIe siècle, ne sont probablement qu'imités de l'art roman.
Dans l'église : trois pierres tombales du XVIe siècle classées à l'inventaire des monuments historiques, et une statue de Christ aux liens de 1655 qui fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 29 décembre 1960.
- Le 7 septembre 1914 le premier contingent de taxis de la Marne, sous la conduite du lieutenant Lefas, stationnera toute la journée sur le bord de la nationale 2 entre le Mesnil-Amelot et Villeneuve-sous-Dammartin.
Le tracé historique de la route nationale 2 passait par Villeneuve-sous-Dammartin.
À découvrir à Moussy-le-Vieux :
- Le château des Gueules Cassées : cette bâtisse reconstruite en pierre et brique est implantée sur un domaine de plus de 42 hectares. Passé par alliances des Bouteillers de Senlis aux d’Orléans-Rothelin puis aux de Cossé-Brissac, il a été vendu plusieurs fois et enfin acquis en 1926 par l’Union des Blessés de la Face, Les Gueules Cassées, fondatrice des premiers dixièmes de la Loterie nationale. C’est en effet dans ce domaine, que les grands mutilés de la face de la guerre de 14-18 venaient en convalescence entre chacune des multiples interventions chirurgicales qu’ils avaient à subir pour retrouver un visage. Ce fut ensuite le tour des blessés de la Seconde Guerre mondiale, d’Indochine puis d’Algérie.
Actuellement, le château va devenir un complexe Hôtelier géré par le Groupe ACCOR composé d’un hôtel Mercure 4 étoiles et d’un hôtel IBIS STYLE 3 étoiles, le château aura 26 suites, un spa et un restaurant gastronomique ainsi qu’un centre de séminaire, cérémonie, festivité. Un musée sera dédié à l’histoire du château des gueules cassées et une résidence de standing avec des commerces de proximités sera construite.
- L’église Saint-Martin, inscrite monument historique par arrêté du 30 juillet 1980, date du XVème siècle et la nef du XVIème siècle. La partie la plus ancienne de cet édifice est constituée par la nef, particulièrement basse, qui mène au chœur et au chevet du XVIe siècle, deux fois plus élevés. L’abside est éclairée par de hautes baies flamboyantes. Le clocher quadrangulaire, plus massif, a été reconstruit au XIXe siècle.
À découvrir à Moussy-le-Neuf :
- Église Saint-Vincent (classée monument historique par arrêté du 13 février 1979) : Elle comporte quelques éléments du début du XIIIe siècle, mais a presque entièrement été reconstruite au XVIe siècle. C'est un édifice assez long, de faible hauteur, mais entièrement voûté d'ogives, et affichant un style gothique flamboyant rustique, avec une modénature très simple. Seul le chevet est plus soigné, et présente des fenêtres munies d'un remplage élaboré, caractéristique de la fin du XVe et du premier tiers du XVIe siècle. Le voûtement de la nef a été réalisé bien plus tard, vers 1560-1570 environ, et montre des influences de la Renaissance. À la période moderne, le portail a été refait, et les fenêtres latérales des bas-côtés ont été repercées. En somme, l'architecture de l'église Saint-Vincent est de faible intérêt : c'est son ensemble de mobilier des XVIe et XVIIe siècles qui en fait un monument remarquable. Il faut citer en premier lieu la chaire à prêcher, le banc d'œuvre, les autels, et surtout, les boiseries du chevet et de l'abside, qui comportent trois tableaux de retable de grand format, et six plus petits tableaux peints à l'huile sur toile, illustrant le martyre de saint Vincent, patron de l'église. Il y a également des peintures murales de différents types, dont notamment celles des Apôtres de la fin du Moyen Âge sur les piliers de la nef, et quelques statues. Par ailleurs, l'église Saint-Vincent conserve la mémoire de sainte Opportune, dont les reliques sont vénérées à Moussy-le-Neuf depuis le IXe siècle. Pratiquement ruinée en 1970, l'église a été fermée au culte en cette année, et a failli être démolie avant d'être classée. La restauration s'est échelonnée sur une période de vingt-neuf ans, de 1981 à 2010, avec plusieurs interruptions longues.
Vous êtes arrivé à votre destination.
Arrivée : Ver-sur-Launette (60950), Oise, Hauts-de-France.
À découvrir à Ver-sur-Launette :
- Église Saint-Denis, place de la Croix : Son architecture fait preuve d'un certain raffinement, qui témoigne de l'influence du chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis et de l'inspiration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et reflète les principaux jalons du développement du style gothique. L'édifice se compose d'un vaisseau central de cinq travées, se terminant par un chevet plat éclairé par un triplet, et de deux bas-côtés, qui laissent libre la dernière travée du chœur. Le clocher s'élève au-dessus de l'avant-dernière travée du bas-côté sud, qui abrite de remarquables chapiteaux. Cette travée, ainsi que celle qui lui fait suite à l'est, représentent les parties les plus anciennes de l'église, et datent des années 1160 / 1170. Elles constituaient vraisemblablement le chœur de l'église à cette époque. Vers 1220, l'église est en grande partie reconstruite, et c'est de cette époque que datent le vaisseau central et les trois premières travées du bas-côté sud. Le chœur montre de frappantes similitudes avec Borest et Ermenonville. Au début du XVIe siècle, le bas-côté nord est remanié, la base du clocher est renforcée, et ses parties hautes sont entièrement reconstruites. Ces travaux s'effectuent dans le style gothique flamboyant.
- Maison forte, logis de la grande ferme au sud du village, rue d'Ancy (D 549) / route d'Ève (D 84) : Une résidence franque puis carolingienne se trouvait déjà à Ver. Charles Martel y séjourna en 732-733. Les trois premiers articles du capitulaire de Carloman II de France ont été rédigés au palais de Ver en 884. Ce palais a été abandonné vers la fin du Xe siècle, et un hôtel seigneurial lui a suivi plus tard. Plus rien ne subsiste de ces bâtiments, et leur localisation exacte est incertaine. L'actuelle maison forte, maintes fois remaniée, ne présente plus guère d'éléments architecturaux médiévaux, exception faite d'une tourelle d'escalier à l'angle nord-est, coiffée d'un toit en poivrière.
- Lavoir couvert, au bout d'une sente en herbe qui part vers l'est depuis la rue des Bons Voisins, un peu au nord de la débouchée de la ruelle du Curé : bâtiment carré construit en pierres brutes, avec un toit à quatre versants couvert de tuiles mécaniques. La façade ouest présente une grande ouverture, avec au milieu une grille protégeant le bassin situé en contrebas. Deux escaliers, à gauche et à droite de la grille, permettent de descendre au niveau du bassin. Les trois autres façades étaient jadis percées de larges ouvertures, aujourd'hui murées. L'eau sortant du bassin s'écoule vers la Launette à proximité.
La Scandibérique est la partie française de l’EuroVelo 3, véloroute européenne reliant Trondheim (Norvège) à Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne).
Elle parcourt la France sur 1700 km.
Une partie de cet itinéraire traverse le territoire du Grand Roissy.
Etape entre Thieux et Ver-sur-Launette :
Départ : Thieux (77230), Seine-et-Marne, Île-de-France
À découvrir à Thieux :
- Eglise Saint-Médard : elle contient plusieurs éléments classés au titre d'objet dont le retable du maître-autel et un tableau du peintre Jean-Jacques Lagrenée.
- Le lavoir : à la sortie de village, sur la D26, en direction Villeneuve-sous-Dammartin. Alimenté par une source au bord du rû de la Biberonne, une aire de pique-nique à côté. Belle restauration fidèle à l'authenticité du lieu.
À découvrir à Villeneuve-sous-Dammartin :
- Le château passe de mains en mains. A la Révolution il est confisqué puis revendu à Théodore Barnier cultivateur à Stains et maire du village. En 1864, Napoléon III l'offre à Marguerite Bellanger sa dernière favorite, figure du monde littéraire et artistique. Il est transformé en école privée et de 1961 à 1974 et accueille des jeunes dans le cadre d'échanges linguistiques avec l'Angleterre.
Puis il devient une maison de retraite et maintenant siège social du groupe ECT.
Le parc du château avec son jardin d'agrément et sa pièce d'eau avec île artificielle, date du XVIIe siècle et du XIXe siècles. Il est repéré par le pré-inventaire des jardins remarquables (propriété privée).
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : contiguë au château dont elle a sans doute constitué la chapelle, l'église date dans sa majeure partie du XVIe siècle. Le niveau du sol est situé en contrebas de celui de la rue. La façade en est simple et le portail est surmonté d'une statue de saint Pierre en pierre polychrome. Quelques chapiteaux aux décors variés, dont le style rappelle celui du XIIe siècle, ne sont probablement qu'imités de l'art roman.
Dans l'église : trois pierres tombales du XVIe siècle classées à l'inventaire des monuments historiques, et une statue de Christ aux liens de 1655 qui fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 29 décembre 1960.
- Le 7 septembre 1914 le premier contingent de taxis de la Marne, sous la conduite du lieutenant Lefas, stationnera toute la journée sur le bord de la nationale 2 entre le Mesnil-Amelot et Villeneuve-sous-Dammartin.
Le tracé historique de la route nationale 2 passait par Villeneuve-sous-Dammartin.
À découvrir à Moussy-le-Vieux :
- Le château des Gueules Cassées : cette bâtisse reconstruite en pierre et brique est implantée sur un domaine de plus de 42 hectares. Passé par alliances des Bouteillers de Senlis aux d’Orléans-Rothelin puis aux de Cossé-Brissac, il a été vendu plusieurs fois et enfin acquis en 1926 par l’Union des Blessés de la Face, Les Gueules Cassées, fondatrice des premiers dixièmes de la Loterie nationale. C’est en effet dans ce domaine, que les grands mutilés de la face de la guerre de 14-18 venaient en convalescence entre chacune des multiples interventions chirurgicales qu’ils avaient à subir pour retrouver un visage. Ce fut ensuite le tour des blessés de la Seconde Guerre mondiale, d’Indochine puis d’Algérie.
Actuellement, le château va devenir un complexe Hôtelier géré par le Groupe ACCOR composé d’un hôtel Mercure 4 étoiles et d’un hôtel IBIS STYLE 3 étoiles, le château aura 26 suites, un spa et un restaurant gastronomique ainsi qu’un centre de séminaire, cérémonie, festivité. Un musée sera dédié à l’histoire du château des gueules cassées et une résidence de standing avec des commerces de proximités sera construite.
- L’église Saint-Martin, inscrite monument historique par arrêté du 30 juillet 1980, date du XVème siècle et la nef du XVIème siècle. La partie la plus ancienne de cet édifice est constituée par la nef, particulièrement basse, qui mène au chœur et au chevet du XVIe siècle, deux fois plus élevés. L’abside est éclairée par de hautes baies flamboyantes. Le clocher quadrangulaire, plus massif, a été reconstruit au XIXe siècle.
À découvrir à Moussy-le-Neuf :
- Église Saint-Vincent (classée monument historique par arrêté du 13 février 1979) : Elle comporte quelques éléments du début du XIIIe siècle, mais a presque entièrement été reconstruite au XVIe siècle. C'est un édifice assez long, de faible hauteur, mais entièrement voûté d'ogives, et affichant un style gothique flamboyant rustique, avec une modénature très simple. Seul le chevet est plus soigné, et présente des fenêtres munies d'un remplage élaboré, caractéristique de la fin du XVe et du premier tiers du XVIe siècle. Le voûtement de la nef a été réalisé bien plus tard, vers 1560-1570 environ, et montre des influences de la Renaissance. À la période moderne, le portail a été refait, et les fenêtres latérales des bas-côtés ont été repercées. En somme, l'architecture de l'église Saint-Vincent est de faible intérêt : c'est son ensemble de mobilier des XVIe et XVIIe siècles qui en fait un monument remarquable. Il faut citer en premier lieu la chaire à prêcher, le banc d'œuvre, les autels, et surtout, les boiseries du chevet et de l'abside, qui comportent trois tableaux de retable de grand format, et six plus petits tableaux peints à l'huile sur toile, illustrant le martyre de saint Vincent, patron de l'église. Il y a également des peintures murales de différents types, dont notamment celles des Apôtres de la fin du Moyen Âge sur les piliers de la nef, et quelques statues. Par ailleurs, l'église Saint-Vincent conserve la mémoire de sainte Opportune, dont les reliques sont vénérées à Moussy-le-Neuf depuis le IXe siècle. Pratiquement ruinée en 1970, l'église a été fermée au culte en cette année, et a failli être démolie avant d'être classée. La restauration s'est échelonnée sur une période de vingt-neuf ans, de 1981 à 2010, avec plusieurs interruptions longues.
Vous êtes arrivé à votre destination.
Arrivée : Ver-sur-Launette (60950), Oise, Hauts-de-France.
À découvrir à Ver-sur-Launette :
- Église Saint-Denis, place de la Croix : Son architecture fait preuve d'un certain raffinement, qui témoigne de l'influence du chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis et de l'inspiration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et reflète les principaux jalons du développement du style gothique. L'édifice se compose d'un vaisseau central de cinq travées, se terminant par un chevet plat éclairé par un triplet, et de deux bas-côtés, qui laissent libre la dernière travée du chœur. Le clocher s'élève au-dessus de l'avant-dernière travée du bas-côté sud, qui abrite de remarquables chapiteaux. Cette travée, ainsi que celle qui lui fait suite à l'est, représentent les parties les plus anciennes de l'église, et datent des années 1160 / 1170. Elles constituaient vraisemblablement le chœur de l'église à cette époque. Vers 1220, l'église est en grande partie reconstruite, et c'est de cette époque que datent le vaisseau central et les trois premières travées du bas-côté sud. Le chœur montre de frappantes similitudes avec Borest et Ermenonville. Au début du XVIe siècle, le bas-côté nord est remanié, la base du clocher est renforcée, et ses parties hautes sont entièrement reconstruites. Ces travaux s'effectuent dans le style gothique flamboyant.
- Maison forte, logis de la grande ferme au sud du village, rue d'Ancy (D 549) / route d'Ève (D 84) : Une résidence franque puis carolingienne se trouvait déjà à Ver. Charles Martel y séjourna en 732-733. Les trois premiers articles du capitulaire de Carloman II de France ont été rédigés au palais de Ver en 884. Ce palais a été abandonné vers la fin du Xe siècle, et un hôtel seigneurial lui a suivi plus tard. Plus rien ne subsiste de ces bâtiments, et leur localisation exacte est incertaine. L'actuelle maison forte, maintes fois remaniée, ne présente plus guère d'éléments architecturaux médiévaux, exception faite d'une tourelle d'escalier à l'angle nord-est, coiffée d'un toit en poivrière.
- Lavoir couvert, au bout d'une sente en herbe qui part vers l'est depuis la rue des Bons Voisins, un peu au nord de la débouchée de la ruelle du Curé : bâtiment carré construit en pierres brutes, avec un toit à quatre versants couvert de tuiles mécaniques. La façade ouest présente une grande ouverture, avec au milieu une grille protégeant le bassin situé en contrebas. Deux escaliers, à gauche et à droite de la grille, permettent de descendre au niveau du bassin. Les trois autres façades étaient jadis percées de larges ouvertures, aujourd'hui murées. L'eau sortant du bassin s'écoule vers la Launette à proximité.