Le Parc Culturel de Rentilly - Michel Chartier, le château
Présentation
Au coeur du Parc culturel de Rentilly-Michel Chartier, le château est un lieu majeur d'exposition d'art contemporain en Ile-de-France.
Projet de l'artiste Xavier Veilhan à qui la Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire a confié la réhabilitation de 2011 à 2014 (en collaboration avec les architectes Bona-Lemercier et le scénographe Xavier Bertrand), le château est dédié à l’exposition des œuvres de la collection du frac île-de-France et de collections invitées.
La façade miroir reflète le parc en toutes saisons, conférant au lieu une identité visuelle forte et marquant une nouvelle étape de son histoire.
Revenons justement sur l'histoire de ce lieu :
Au début du 16ème siècle, un premier château est construit sur les terres de Rentilly ; il subira destruction et reconstruction pour prendre l’allure d’un château à l’italienne en 1780.
Parmi les propriétaires qui ont laissé leur empreinte dans le domaine, on retient Isaac Thuret, qui acquiert le domaine en 1819. Sous l’influence de la famille Thuret, le domaine prend un essor important et un tournant remarquable dans son aménagement.
Si l’aspect extérieur du château ne change pas, l’intérieur est quant à lui entièrement remanié. Acajou, marbre blanc et bronzes font leur apparition. Le domaine se dote d’œuvres d’art, des tableaux de maîtres hollandais pour la plupart, mais également des aquarelles peintes par Henrietta van de Paadevoort (Madame Thuret). Le domaine reflète alors la richesse de la famille Thuret.
En 1846, la famille André (fondateurs du musée Jacquemart-André) se porte acquéreur du domaine et Rentilly devient, grâce à eux, un fastueux domaine. Les aménagements se poursuivent en 1865 avec la construction des bassins-miroirs de la perspective à la française. La famille André se sépare du domaine en 1890 au profit de la famille de chocolatiers Menier.
Les Menier font construire trois pavillons aux portes du domaine entre 1896 et 1910 ; celui proche de la grille d’honneur (côté Saint-Thibault-des-Vignes) est de style Louis XIII, celui se situant près des communs est de style normand. Des bains turcs sont aménagés en 1891 et la salle des trophées, qui les jouxte, bénéficie du savoir-faire des ateliers Eiffel pour la charpente métallique.
Le 21 août 1944, le château est incendié. Il est reconstruit entre 1953 et 1954 sur les bases de l’ancien. Toutefois, il ne le sera pas à l’identique, la nouvelle bâtisse étant beaucoup moins imposante et moins fastueuse. Pendant près d’un siècle (de 1890 à 1988), le domaine de Rentilly fait partie du patrimoine de la famille Menier où les générations se succèdent.
L’Etablissement Public d’Aménagement de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (E.P.A. Marne) l'acquiert en 1987.
A partir de 2001, la Communauté de communes (puis d’agglomération) de Marne et Gondoire procède au rachat d’une partie du domaine, et entame un vaste programme de réhabilitation, tant des espaces naturels que du patrimoine bâti, s'inscrivant dans son projet de territoire de faire de la culture un élément fort et fédérateur entre ses habitants mais également un vecteur d'attractivité pour les visiteurs.
Au coeur du Parc culturel de Rentilly-Michel Chartier, le château est un lieu majeur d'exposition d'art contemporain en Ile-de-France.
Projet de l'artiste Xavier Veilhan à qui la Communauté d'agglomération de Marne et Gondoire a confié la réhabilitation de 2011 à 2014 (en collaboration avec les architectes Bona-Lemercier et le scénographe Xavier Bertrand), le château est dédié à l’exposition des œuvres de la collection du frac île-de-France et de collections invitées.
La façade miroir reflète le parc en toutes saisons, conférant au lieu une identité visuelle forte et marquant une nouvelle étape de son histoire.
Revenons justement sur l'histoire de ce lieu :
Au début du 16ème siècle, un premier château est construit sur les terres de Rentilly ; il subira destruction et reconstruction pour prendre l’allure d’un château à l’italienne en 1780.
Parmi les propriétaires qui ont laissé leur empreinte dans le domaine, on retient Isaac Thuret, qui acquiert le domaine en 1819. Sous l’influence de la famille Thuret, le domaine prend un essor important et un tournant remarquable dans son aménagement.
Si l’aspect extérieur du château ne change pas, l’intérieur est quant à lui entièrement remanié. Acajou, marbre blanc et bronzes font leur apparition. Le domaine se dote d’œuvres d’art, des tableaux de maîtres hollandais pour la plupart, mais également des aquarelles peintes par Henrietta van de Paadevoort (Madame Thuret). Le domaine reflète alors la richesse de la famille Thuret.
En 1846, la famille André (fondateurs du musée Jacquemart-André) se porte acquéreur du domaine et Rentilly devient, grâce à eux, un fastueux domaine. Les aménagements se poursuivent en 1865 avec la construction des bassins-miroirs de la perspective à la française. La famille André se sépare du domaine en 1890 au profit de la famille de chocolatiers Menier.
Les Menier font construire trois pavillons aux portes du domaine entre 1896 et 1910 ; celui proche de la grille d’honneur (côté Saint-Thibault-des-Vignes) est de style Louis XIII, celui se situant près des communs est de style normand. Des bains turcs sont aménagés en 1891 et la salle des trophées, qui les jouxte, bénéficie du savoir-faire des ateliers Eiffel pour la charpente métallique.
Le 21 août 1944, le château est incendié. Il est reconstruit entre 1953 et 1954 sur les bases de l’ancien. Toutefois, il ne le sera pas à l’identique, la nouvelle bâtisse étant beaucoup moins imposante et moins fastueuse. Pendant près d’un siècle (de 1890 à 1988), le domaine de Rentilly fait partie du patrimoine de la famille Menier où les générations se succèdent.
L’Etablissement Public d’Aménagement de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (E.P.A. Marne) l'acquiert en 1987.
A partir de 2001, la Communauté de communes (puis d’agglomération) de Marne et Gondoire procède au rachat d’une partie du domaine, et entame un vaste programme de réhabilitation, tant des espaces naturels que du patrimoine bâti, s'inscrivant dans son projet de territoire de faire de la culture un élément fort et fédérateur entre ses habitants mais également un vecteur d'attractivité pour les visiteurs.
Gratuit.
Toute l'année, tous les jours.
Le château et la salle des trophées sont ouverts selon les expositions.